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22 aout 1917 Mademoiselle Yvonne A Petit Bonaventure, Co. Bonaventure, Chère amie C'est aujourd'huit que je me presse de venir répondre à votre émable lettre reçu mercredi dernier, qui ma fait un grand plaisir à recevoir en apprenant de bonne nouvelle, et comme je va espairai cette fois aussi, Et bien sant doute vous avez raivez à votre lettre, que vous avez reçu yierre soir, Vous me paraissait a penser à cela beaucoup. C'est pour la raison que je voulait pas vous tenir trop tard parce que j’avait peur de vous déplaire en restant plus longtemps. Et bien je vous dit donc milles remercimants pour avoir bien voulu vous dérangé pour venir avec moi au nosse. Pour moi je suis très quantant de mon voyage, c'est la plus belle journée moi que j'avait pas encore passé, parce que j'était avec une amie que mon cœur désirait le plus sur la terre. Je le dit, et je peut vous le prouvé, en recevant le Sacrement que je nommerai pas, qui est là pour tout le monde quand il le vous plairai, si ça serai de votre goût, combien même que je serait obligé d'attendre encore des années, je serait qu'antant et heureux la même chose. Mais je croit bien que je mériterait pas cela peutêtre d'avoir une petite amie comme vous. Dans tout le cas je demande toujours au Bon Dieu de m'acordé cette grasse, je serait tériblement heureux. Vous m'excuserai si j’ai mi des meaux qui pourait vous déplaire, C'est parce que l'amour que j'ai pour vous est assez grande qu'elle me force à dire à vous tout mes secrets. Et bien aurevoir avec le plaisir de recevoir de bonnes nouvelles encourageantes. Je va attendre avec patience une réponse qui pourra me soulager le cœur si je le mérite, D'un ami qui sans cesse pense à vous, C.A.